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Journal d’un Métaphysicien de passage.

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Déambulations, soliloques, billevesées et autres histoires à dormir debout.


La Vie de Sri Aurobindo.

Publié par konrad sur 19 Novembre 2013, 16:12pm

Catégories : #Livres

" Je ne crois pas en la publicité, sauf pour les livres, ni en la propagande, sauf pour la politique et les produits pharmaceutiques. Mais pour le travail sérieux, c’est un poison. Cela signifie un coup de publicité ou la célébrité ; or, la célébrité ou les coups publicitaires épuisent ce qu’ils portent sur la crête de leur vague et l’abandonnent, sans vie, brisé sur les rivages de nulle part.

Ou cela veut dire un « mouvement ». Un mouvement, dans le cas d’un travail comme le mien, signifie la fondation d’une école ou d’une secte, ou de quelque autre damné non-sens. Cela veut dire des centaines ou des milliers de gens inutiles qui viennent se mettre de la partie et corrompre le travail ou le réduire à une farce pompeuse d’où la Vérité qui commençait à descendre se retire dans le secret et le silence. C’est ce qui est arrivé aux « religions » et c’est la raison de leur faillite.

P 207/208

Rien ne dépend du nombre, écrivait-il à un disciple. Si le nombre des adeptes du bouddhisme et du christianisme est aussi élevé, c’est parce que la plupart d’entre eux se contentent d’en faire un article de foi sans rien changer à leur vie extérieure.

Si la nouvelle conscience se satisfait de cela, elle pourrait aussi bien et plus aisément s’attirer l’hommage et l’acceptation de la terre entière. C’est parce qu’elle est une conscience supérieure, la Conscience de Vérité, qu’elle insistera sur un vrai changement.

P224

Peter Heehs. La Vie de Sri Aurobindo.

Éditions du Rocher.

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