Cette liberté d’aller où je veux, bien sur dans les limites de mes moyens, est un privilège incontestable. Mais elle reste assez facile à conquérir, avec un peu de désir et de volonté elle est accessible.
Cependant la vraie liberté - celle que je revendique - c’est celle qui libère de tous les liens, de toutes les représentations et de tous les jugements. Celle qui substitue à l’image que j’ai de moi et du monde, la réalité. Cet endroit où l’être et le réel sont si bien ensemble qu’il n’y a plus ni attente, ni manque d’aucune sorte. Une connivence singulière faite d’absolue confiance dans un effort conjoint qui est un non-effort, d’être ce qui est.
Comme faire la planche pour ne pas couler demande un total relâchement, un abandon de la "maitrise" à la grâce de la confiance.
Cette liberté qui m’inspire il n’y a que moi qui puisse me l’octroyer, à condition que j’accepte de faire la planche, ce qui n’est pas facile tant la peur de me noyer est forte.
Moi-même.