Qui peut le plus peut le moins.
Mais qui peut le moins, que peut-il de plus ?
Rien sinon gémir sur son sort dans son coin.
C’est ce que j’ai fais durant de longues années
Pour me rendre compte que cela ne servait à rien.
Mes larmes n’attendrissent plus les anges,
Qui contemplent d’un œil lointain le destin confus des mortels.
Je me croyais plein de courage et de destin héroïque
Je me suis vu lâche, petit et vulnérable.
Je me croyais l’hôte des cieux angéliques,
Je me retrouve exilé sur une terre ingrate.
Je me croyais poète et je ne suis qu’un rêveur.
Aujourd’hui j’ai ravalé mes larmes et me suis découvert une patrie.
Un ciel ouvert à mon esprit et à ma mesure
Où je peux en toute quiétude y pousser mon dernier soupir.