En 2009, quelques chiffres pour méditer sur la misère, la pauvreté et la richesse :
En 1980, le salaire d'un PDG d'un grand groupe est 20 fois plus élevé que celui d'un ouvrier moyen.
En 1990, il l'est 80 fois.
En 2000, il l'est 530 fois.
250 personnes dans le monde accumulent une fortune équivalent au revenu de 2,5 milliards d'individus.
La fortune des 3 personnes les plus riches équivaut au PIB des 48 pays les plus pauvres.
Il y aujourd'hui 10 millions de millionnaires dont la fortune s'élève à 40 700 milliards de $.
195 milliards de $, soit 0,5% prélevés sur cette fortune suffiraient pour éradiquer la misère.
Selon les sources, on estime entre 10% et 17% les habitants de la planète qui concentrent 87% à 90% des richesses produites.
Dans le monde, le marché des stupéfiants est estimé à 500 milliards de $.
Celui de la publicité est à peu près équivalent.
L'économie financière (flux en dollar) est 30 fois supérieure à l'économie réelle (PIB mondial).
Le PIB mondial est d'environ 33 milliards de $.
Le montant des transactions financières est quant à lui d'un million de milliards de $; de ce montant seul 3% correspondraient à des biens et des services réels. (Estimations de Bernard Lietaer, Banque Centrale de Belgique).
Ces chiffres nous renvoient à une parole de Gandhi, que cite N. Hulot, dans le Syndrome du Titanic 2 : « Il y a suffisamment de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun ».
Voir notre questionnement sur l'avidité.
Article prélevé sur le site : www.phalanstère.fr