Manif sur les retraites du 21 octobre à Paris.
J’y suis.
Il y a du monde.
C’est un peu du " génie de la France " de ne pas faire comme tout le monde et de s’opposer à ce qui semble être inéluctable et définitif.
Je me sens vivant parmi ces gens dont je partage en infime partie le sort, qui ne veulent pas se laisser tondre sans crier que l’idole économique sacrifie l’humain sur l’autel de la croissance et du profit.
Cinquième ou sixième puissance économique du monde et nous n’arrivons pas à juguler la misère, pire nous l’accroissons.
Nous avons sauvé les banques récemment à coups de milliards et nous penons à trouver les quelques uns qui permettraient de pérenniser les retraites ?
Manquons-nous d’imagination et d’audace à ce point ?
Ne cédons pas aux sirènes du consumérisme et des idées toutes faites, la vie coule hors des bornes du connu et nous enjoins de nous libérer du nihilisme mortifère afin de proclamer la joie d’être, infiniment supérieure à la tristesse de l’avoir.