Difficile d'effacer l'image de soi, même en courant très vite.
Il y a toujours un moi qui vous colle à la peau, inquiet de ne plus se voir, intempestif lorsque la honte afflue dans le sang.
Nul endroit où s'échapper, où porte le regard il se tient, où vont les pensées il se montre, où le silence se fait il murmure.
Inutile de fuir, le vers est dans le fruit !
Moi-même.