Demain, à Notre-Dame, la messe sera dite. Le grand raout de la société du spectacle jouera sa pièce avec l'officiant Macron. Celui-ci, tout à son déni, sourira comme si sa nudité politique ostensible ne faisait pas la honte de tout un pays et même au-delà. Voilà un président qui aura ruiné la France et fait se moquer et chasser piteusement d'Afrique. N'était-ce pas prévisible, un ambitieux sorti de nulle part, jamais élu, sans grande expérience si ce n'est dans la fourberie, se trouve par la force de quelques manœuvres propulsé président ?
Macron est l'illustration d'une mauvaise éducation, de celle qui accorde à sa progéniture le statut "d'enfant roi". S'il est dénoncé chez les classes populaires, chez les bourgeois il est tout aussi déplorable. L'enfant est précoce et son intelligence si vive qu'il a tout pour être un connard infatué. Si l'intelligence n'est pas contrariée par une puissante introspection, si elle n'est pas stimulée par des revers ou des épreuves, si elle n'a que sa propre suffisance qui l'éclaire, elle devient vite enhardie par son propre reflet narcissique. L'enfant capricieux devient un adulte insolent et susceptible. Il dérive vers l'autocratie dans une solitude navrante. La majorité le déteste et lui s’illusionne toujours davantage de son pouvoir.
C'est l'image du pauvre homme qui se dessine. Parvenu au sommet il ne se rend pas compte qu'il est tout seul, personne ne le suit et tout le monde le regarde avec désolation. Même sa femme n'a plus de berceuse pour le secourir. Il n'y a rien à faire pour lui, ce n'est plus qu'un pantin désœuvré qui laisse un pays dévasté.
Demain, la messe sera dite, ce sera le dernier acte symbolique de celui qui se croyait monarque. Amen.
Moi-même.