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Journal d’un Métaphysicien de passage.

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Déambulations, soliloques, billevesées et autres histoires à dormir debout.


A l'ère des effondrements, les bouffons singent les rois.

Publié par konrad sur 6 Décembre 2024, 16:35pm

Catégories : #Ma prose en 2024

Photo perso.

Photo perso.

 Demain, à Notre-Dame, la messe sera dite. Le grand raout de la société du spectacle jouera sa pièce avec l'officiant Macron. Celui-ci, tout à son déni, sourira comme si sa nudité politique ostensible ne faisait pas la honte de tout un pays et même au-delà. Voilà un président qui aura ruiné la France et fait se moquer et chasser piteusement d'Afrique. N'était-ce pas prévisible, un ambitieux sorti de nulle part, jamais élu, sans grande expérience si ce n'est dans la fourberie, se trouve par la force de quelques manœuvres propulsé président ?

 Macron est l'illustration d'une mauvaise éducation, de celle qui accorde à sa progéniture le statut "d'enfant roi". S'il est dénoncé chez les classes populaires, chez les bourgeois il est tout aussi déplorable. L'enfant est précoce et son intelligence si vive qu'il a tout pour être un connard infatué. Si l'intelligence n'est pas contrariée par une puissante introspection, si elle n'est pas stimulée par des revers ou des épreuves, si elle n'a que sa propre suffisance qui l'éclaire, elle devient vite enhardie par son propre reflet narcissique. L'enfant capricieux devient un adulte insolent et susceptible. Il dérive vers l'autocratie dans une solitude navrante. La majorité le déteste et lui s’illusionne toujours davantage de son pouvoir.

 C'est l'image du pauvre homme qui se dessine. Parvenu au sommet il ne se rend pas compte qu'il est tout seul, personne ne le suit et tout le monde le regarde avec désolation. Même sa femme n'a plus de berceuse pour le secourir. Il n'y a rien à faire pour lui, ce n'est plus qu'un pantin désœuvré qui laisse un pays dévasté.

 Demain, la messe sera dite, ce sera le dernier acte symbolique de celui qui se croyait monarque. Amen.

Moi-même.

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J
J'aurais dû ajouter une émoticône. Désolé pour le malentendu. J'avais vu que ce n'était pas l'île de la Cité, mais j'avais cru que le rapprochement entre le texte sur Notre-Dame et cette photo était délibéré de ta part, pour offrir un regard décalé sur ce que tu as appelé le grand raout de la société du spectacle qui s'y déroulerait le lendemain. ;)
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K
Merci pour ta lecture que je prend avec satisfaction, quand bien même je n'avais conçu aucun lien entre le texte et la photo. <br /> J'ai bien ris du quiproquo. :)
J
Tu as mis une photo inattendue de l'ile de la Cité. On y imagine mille choses, et ceux qui y vaquaient à l'époque mieux dans que qui fut inauguré le 8 décembre au centre de Paris. Mais je parle sans avoir vu. J'aillais à Paris tous les ans, jusqu'en 2007. Ma première visite, c'était toujours pour Notre-Dame. Maintenant, je n'ose plus. J'ai trop peur de voir que cette ville que j'aimais n'est plus elle-même. Mais j'irai peut-être quand même. Enfin, je ne sais pas. C'est dur de casser un rêve.
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K
Mon texte a du t'induire en erreur car il ne s'agit pas d'une photo de l'île de la Cité, ni même de Paris. Je n'ai pas encore été voir la cathédrale restaurée, il parait qu'elle est belle ce dont je ne doute pas. Si tu aimes ce lieu tu devrais pouvoir y ressentir des émotions, quand bien même Paris a changé.

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