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O ma vie, nous voilà proche de l'estuaire, terme de notre pérégrination.
De ta source j'ai la nostalgie de l'enfance.
Ton impétueux tumulte dévalant des flancs de l'innocence,
Charriant des salves de possible dans un territoire vierge de toute contradiction, ont façonné mon imaginaire.
J'ai épousé tes contours jusqu'à te suivre dans tes débordements.
Ton lit fut mon repos et le berceau de mes sanglots.
O ma vie, paysage sans forme qui habille mes rêves,
Je coule, inéluctable, vers mon devenir.
Vois ! Déjà se forme l'horizon du retour.
Bienheureux voyage qu'aucun regret ne vient défigurer le cours.
Moi-même.