Une question en ces temps de crise, à laquelle je n’ai pas de réponse définitive, ne cesse de m’interroger : quelle est la place de l’autre dans ce monde ?
Cet autre, doté d’un même esprit que nous, quel statut lui accordons-nous ?
Sa différence est-elle une opportunité ou une entrave à notre développement ?
Il me parait que la condition de l’individu glisse subrepticement de l’état de sujet à celui d’objet.
Partout, même dans les milieux spiritualiste, l’autre est davantage considéré par ce qu’il apporte et rapporte que par ce qu’il est.
Selon les options les choix de société ont des conséquences diamétralement opposées.
Dans le fond la question en suspend n'est-elle pas : qu’est-ce qui a plus de valeur que l’homme ?