Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Déambulations, soliloques, billevesées et autres histoires à dormir debout.


Esprits et amalgames.

Publié par konrad sur 19 Décembre 2013, 08:29am

Catégories : #Eveil

Ce texte est la retranscription d'une vidéo que l'on peut voir ici.

J'ai toujours été profondément choqué et horrifié par la collusion du fric, du gros fric et de la spiritualité. C'est à dire de l'esprit pur. Je trouve cela absolument insupportable.

Autrefois c'était le fait essentiellement de la descendance de Gurdgieff, la descendance gurdgevienne qui pratiquait un élitisme absolument insupportable, insupportable.

(Je ne pouvais pas louper cette occasion de stigmatiser cet élitisme.)

Ils partent de cette idée que la conscience est en quantité limitée dans l'univers. Comme si la conscience pouvait être quantifiable ! Il faut être fou déjà, il faut être fou.

Et donc est l'élu celui qui se jette sur un morceau de conscience et qui se l'approprie.

Tout les restes c'est des pauvres cons.

C'est curieux j'ai remarqué, ça aurait pu être juste une erreur, mais c'est une erreur qui a été faite, commise avec une constance terrifiante, avec malhonnêteté, en trichant, c'est à dire c'est devenu un élitisme social et financier.

En fait alors là aussi il y avait une naïveté que l'on peut souligner, c'est qu'à l'époque j'ai connu tous ces gens là, j'ai connu tout le monde en France. C'est vrai que c'était des gens très brillants ils doivent demeurer très brillants, intellectuellement très brillants, mais ils sont incapables de faire le saut.

Alors ils préconisent le détachement mais ils sont définitivement attachés à leur volonté de détachement. Bon on est foutu hein.

Ça fait surgir l'image burlesque du type qui dit : « Ha j'ai atteint la liberté suprême ! » et la liberté suprême est aussitôt devenue un énorme boulet que le type traîne derrière lui. Bon grotesque.

Alors il y avait cet élitisme. La remarque que l'on peut faire, la seule excuse que l'on peut leur trouver c'est une espèce de naïveté, naïveté.

Ils partaient de cette idée qui est vraiment simpliste et enfantine, non infantile pas enfantine, infantile, que dès l'instant où un homme a atteint l'essentiel, c'est à dire lui-même, ce qu'il est, est devenu ce qu'il est, a atteint cette valeur infinie, et bien sur terre tout va lui réussir.

Il va tomber toutes les filles, son succès va être colossal, il va gagner des paquets d'argent énormes, il va forcément être beau. Donc dès l'instant où l'éveil est là, en lâchant le mot redoutable, l'éveil est là tout baigne.

C'est des conneries ridicules ; ridicules.

Je ne comprends pas comment des gens aussi brillants aient pu nourrir de telles pensées sans rougir.

Stephen Jourdain.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives