Rouler, rouler. Sans but ni objectif.
Flotter dans l’espace qui défile,
Suspendu dans le temps immobile.
Un peu de musique pour éclairer le paysage
Et roule ma poule jusqu’à plus soif.
Les pensées s’effilochent, privées de substance.
Les sensations affleurent de gourmandise.
Je suis le monde !
Dans une parenthèse enchantée,
Toute la beauté se révèle.
Les ciels éclairés du soleil couchant
Vastes comme des océans, se meuvent élégamment.
Les bois, les maisons et les villages chantent à l’unisson la vie.
Nomade aux instincts ravivés, je roule plein de rêves.
Moi-même.