Tel les chats je me faufile le long des murs et me cache dès qu’apparait l’ombre d’un passant. Je fuis les longs bavardages et les intimités précoces. Mes rêves m’ont porté si loin que j’aborde le réel avec l’inquiétude des marins aux longs cours. Mettre pied à terre c’est nouer des usages dont on a perdu l’habitude et les manières malhabiles trahissent celui qui, trop longtemps, a frayé avec la solitude.
Moi-même.