Je me mets à la diète.
Fini les catastrophes, les scandales, les crises, les apocalypses diverses et autres rumeurs d’effondrement généralisé.
J’ai constaté que toutes ces petites friandises que l’on trouve partout pour pas cher finissaient par gâter mon estomac et peser sur ma digestion.
Lourdeur psychique, moral en berne, désaffection et déréliction en sont les symptômes les plus évidents.
Ma gourmandise aura eu raison de mon foie.
Il ne s’agit pas de ne plus rien consommer mais de le faire parcimonieusement, sans avidité.
En faisant attention à la date de péremption, si possible aux ingrédients utilisés et à la façon dont ils ont été produits.
Certes c’est la fin du monde alors on liquide les stocks et les invendus mais ça n’est pas une raison pour tout avaler sous prétexte que ce n’est pas cher.
La recette ? A chacun la sienne.
Je n’ai que quelques ingrédients.
De la frugalité et une pincée de sagesse Spinozienne : " Les passions joyeuses augmentent ma puissance d’agir et les passions tristes diminuent ma puissance d’agir. "
Avec un peu d’imagination et de poésie voilà de quoi se mettre en appêtit.