La sensibilité.

Publié par konrad sur 6 Août 2010, 12:32pm

Catégories : #Ma prose en 2010

Depuis quelques jours je réfléchissais à la question de la sensibilité.

Question qui m’intéresse au plus haut point car pour moi la sensibilité c’est l’âme, ou du moins une partie de celle-ci, qui fait le pont entre le corps et l’esprit, entre la matière et la subtilité.

Autour de cette interrogation s'en pose une multitude d'autres, celle des émotions, des affects, celle du monde intérieur, de l’apparence, de l’invisible. . .

Tant, que je ne sais comment la traiter ni comment l'aborder.

Aussi je cherchais l’inspiration afin de trouver une façon d’entrer par l’une ou l’autre de ces correspondances.

Et c’est là que s’opère la magie qui est au cœur, à mon avis, de certains processus de réflexion.

Je visite le blog d’un ami et je découvre cet excellent article : " La Petite Princesse (7) Le Désenchantement " qui met précisément en mots l’intuition que j’avais de la chose.

Cela ne manque pas de m’interpeller et de me faire sourire, d’autant que peu après je prends le livre : " Science Unitaire de l’Intra-Univers ", avec l’intention de trouver un élément de réponse, je me concentre un instant dessus sans savoir où chercher, je l’ouvre au hasard et voilà que je tombe sur cela :

" Le corps n’est pas un système qui se déplace avec une signature complète.

Il fait toujours une partie du travail, tandis que d’autres systèmes œuvrent aussi en coordination avec le corps et font une autre partie du travail.

Ce qui est fait par un corps est une apparence qui doit être située dans l’ensemble des éléments qui sont réalisés en coordination avec ce véhicule.

Ainsi, certains corps ne traitent pas les opérations d’une manière extrêmement élevée.

Ils font même des opérations extrêmement lourdes et non unifiées, d’une certaine manière, parce qu’elles sont très disparates et négatives dans certains cas.

Il faut toujours se demander si ces êtres ont un contrat de l’unité en train de travailler sur eux.

Ils peuvent très bien avoir, dans le plan formel, une dimension d’infériorisation extrêmement importante et, dans une autre dimension, des subtilités extrêmement élevées.

En somme, si votre corps fait une énorme bêtise sur le plan formel, il faut se demander à quoi cela sert sur une autre dimension.

Certains corps se mettent ainsi dans des cages de puissance monstrueuses.

En fait, ce ne sont que les excrétions d’opérations qui se déroulent sur une autre dimension et qui ont un sens beaucoup plus élevé.

Le plan de la forme a un type de législation qui condamne certains circuits formels parce qu’il n’a pas d’informations concernant les équivalences qui se déroulent dans d’autres dimensions.

Il faut concevoir que chaque plan a sa législation et que les êtres doivent pouvoir traiter leurs configurations sans se mettre à ‘écart de la législation d’un plan. "

Bien sur cela est totalement subjectif et personne, à moins d’en faire une expérience analogue, ne peut totalement me prendre au sérieux.

N’empêche, ce sont justement ces " concours de circonstances " qui font apparaitre une réalité sous-jacente à toute manifestation, que seule la "sensibilité" peut appréhender.

C’est ce que disent toutes les traditions authentiques à travers le monde, quels que soient les mots employés.

Voilà, entre autre, ce qui me rend la vie supportable et digne d'être vécue.

Bénédiction.

Méditation.

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