J’ai coupé la télé et internet le temps du printemps.
Oh miracle, la vie ne s’est pas arrêtée !
Dehors le ciel est bleu et limpide.
Ailleurs ce n’est pas toujours le cas.
Un malheur chasse l’autre comme un nuage.
On ne parle plus trop de Fukushima, effacée par la Libye, elle-même gommée par la Côte d’Ivoire...
Tournez manège, la roue de l’infortune rapporte gros sur l’échelle du désastre.
A tous les coups la guigne !
Et v’là bientôt l’été, faut penser à réserver !
Regarde la météo, que dit le temps médiatique ?
Si on en parle plus c’est que tout va bien.
Et les vrais gens là-bas, pendant ce temps abominable, ils existent ?
Ils durent l’instant de l’info.
Toutes ces nouvelles nous gavent d’anxiété et de stress et ne nous rendent ni meilleurs ni sages.
Le monde tourne sur lui-même, aujourd’hui nous le savons.
Quand donc vivrons-nous vraiment ?