Le soleil brille et fait sortir les gens comme les campanules au printemps.
Si certains préfèrent tâter de la varlope, d’autres vont cueillir des cantilènes en pagaille pour en faire de la gelée.
Partout ça crapote, ça déridelle à tour de bras dans une ambiance festive et champêtre.
L’air est parfumé d’asmodèles itinérants dont les stridences rendent l’humeur débonnaire.
Tout est si calme, si ordonné, de si bon ton que chacun roucoule en se croisant à première vue.
Ha cette quiétude qui invite le silence à la rapsodie cumule les effets sensoriels.
On se sent moins atrabile, délivré de tout le superflu, un rien dithyrambe.
Comme si ce dimanche abolissait toute l’obsolescence qui nous ruine.