Journal d’un Métaphysicien de passage.
Déambulations, soliloques, billevesées et autres histoires à dormir debout.
Le travail disparait ! Et c'est tant mieux, car après tout n'est-ce pas ce que nous avons toujours souhaité ? N'avons-nous pas sollicité la technique pour qu'elle nous affranchisse de sa pénibilité et de son ingratitude ? Autrefois, il n'y a pas si longtemps,...
Hier sur le pas de ma porte mon regard s'est porté comme par enchantement sur ce petit oiseau (photo), prostré et silencieux. Je me suis approché doucement, il ne semblait pas effrayé mais sans doute trop mal en point pour tenter de s'enfuir. Je l'ai...
Peinture de Reyer van Blommendael Déterminisme ou libre-arbitre ? Scepticisme.
M'enfin quoi ! Je t'ai dit qu'il fallait des œufs, un bol, une fourchette, une poêle... Et tu ne sais toujours pas faire une omelette ?! (Peinture de Keith Haring)
C'est la tâche que je m'assigne. Nécessairement. Comment se renouveler lorsque l'on a complètement changé d'environnement ? Lorsque l'on passe d'une notoriété relative au sein de ses amis à l'anonymat complet dans un milieu étranger ? Lorsqu'un certain...
Josef Sudek. Je suis parti. Sans trop penser ni savoir. Ni chercher à comprendre ou expliquer. Laissant le geste s'accomplir jusqu'à son terme. Dans un long silence étiré jusqu'à mon arrivée. Ici tout est pareil et cependant différent. C'est familier...
Le soleil brille et fait sortir les gens comme les campanules au printemps. Si certains préfèrent tâter de la varlope, d’autres vont cueillir des cantilènes en pagaille pour en faire de la gelée. Partout ça crapote, ça déridelle à tour de bras dans une...
Il est des signes qui ne sont compréhensibles qu’à ceux à qui ils sont destinés. Ils apparaissent furtivement tels des clins d’œil que fait la vie pour vous sourire. A cette saison il y a encore quelques grappes de touristes qui déambulent dans la rue...
Qui peut le plus peut le moins. Mais qui peut le moins, que peut-il de plus ? Rien sinon gémir sur son sort dans son coin. C’est ce que j’ai fais durant de longues années Pour me rendre compte que cela ne servait à rien. Mes larmes n’attendrissent plus...
Ma muse est partie sous d’autres fronts moins récalcitrants. Tous mes dons épuisés; mon imagination, plus forte que ma volonté aura raison de ma voix. Elle a tissé une fable autour de mes élans, même les plus idéaux. Je m’étais cru sorti de la caverne...