Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Déambulations, soliloques, billevesées et autres histoires à dormir debout.


Chronique intempestive.

Publié par konrad sur 18 Décembre 2009, 09:43am

Catégories : #Ma prose en 2009


Je suis comme tout le monde, je vois bien que quelque chose ne tourne pas rond dans le monde.

Des ombres menaçantes s’amoncellent et couvrent le ciel d’incertitude.

Où allons-nous ? Je ne sais pas et j’ai le sentiment que personne ne le sait vraiment.

 

Nous sommes emportés par les caprices de l’avidité qu’un vent mauvais attise avec malignité.

Cette lente dérive vers l’avoir nous fait oublier l’être et chaque pas vers le quantitatif nous fait perdre un peu de notre âme.

De sujet nous glissons insidieusement vers le statut d’objet, notre identité se dissout dans un réel soumis aux impératifs économiques.

On prend, on presse, on jette. C’est le slogan « utilitariste » du matérialisme consumériste dans lequel l’individu est dépossédé de tout.

Le profit à tout prix n’a de valeur qu’aux yeux de ceux qui voient l'humanité comme une marchandise.

 

Sur les cendres de nos désillusions fleurissent les prophéties de fin du monde.

L’on nous promet soit l’apocalypse, soit le retour de l’âge d’or.

Entre les deux point de salut. Seul l'esprit de synthèse permet de sortir de cette dualité.

La tradition nous dit que tout obéit à la grande loi cyclique de l’éternel recommencement.

Ce qui arrive à son apogée doit subir sa lente et irrémédiable dégradation.

Il en est ainsi des individus, des civilisations, des mondes…

 

Peut-être sommes-nous trop excitables qu’il nous faille l’ivresse du danger pour nous sentir exister ?

L’aveuglement dont nous faisons preuve est peut-être nécessaire au surgissement de la conscience ?

 

Quoi qu’il en soit ce monde devient de plus en plus petit, trop probablement pour abriter la conscience qui nous habite.

C’est pourquoi il craque et gémit de toute part. La parturition ne se fait pas sans douleur.

L’être doit reprendre ses droits et affirmer sa filiation cosmique et sa nature véritable qui est « dans ce monde mais pas de ce monde ».

L’enjeu est de taille, il demande de récapituler en soi tout ce qui fut éparpillé au cours des multiples voyages dans l’incarnation afin de redevenir unitairement accordé à l’Absolu.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives