Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Journal d’un Métaphysicien de passage.

Déambulations, soliloques, billevesées et autres histoires à dormir debout.


Écriture automatique.

Publié par konrad sur 14 Juin 2011, 18:10pm

Catégories : #Ma prose en 2011

Au moment où tout vacille, où la confiance dans les institutions se délite, où nos repères deviennent flous et les perspectives obscures, où tout parait meuble et incertain, le premier mouvement est de palier à notre besoin de sécurité.

 

C’est que le stress, entretenu aussi par le déversement quotidien d’horreur par les nouvelles, engendre tant au niveau physique que psychique un repli sur soi.

On tente de se rassurer en privilégiant l’entre-soi, en érigeant des murs, et pour s’éviter de penser on s’abreuve d’idées simplistes et de certitudes soporifiques.

Ainsi on voit poindre un peu partout des discours populistes aux accents fascistes, des volontés répressives plein d’explications rudimentaires qui nous infantilisent.

 

Tous les grands systèmes se sont révélés impuissants à nous délivrer de nous-mêmes.

Nous avons fait le tour de toutes les illusions et nous ne pouvons nous résoudre à attendre naïvement LA vérité.

Celle-ci est comme une eau insaisissable qui fuit entre nos doigts dès qu’on veut l’étreindre.

Elle prend les plis de nos concepts et de nos idéaux et s’efface dès que ceux-ci trop certain d’eux-mêmes finissent par se cristalliser.

 

Aujourd’hui nous sommes sur le point de nous réveiller.

Déjà s’entend dans le tumulte l’écho d’une voix insolite.

Ce sera brusque, inattendu car cela ne viendra pas de dehors.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives