Van Gogh. Paysage.
Sur ce blog se dessine la carte d’un territoire imaginaire dans lequel se meut ma pensée.
Avec l’agilité d’un faune mon désir y dresse un inventaire à la Prévert.
Une géographie qui ne se veut pas un lieu clos, bien que ses limites soient sensibles, ni même un espace clairement défini mais un état de l’être, sans cesse récapitulatif d’une histoire intemporelle.
Point d’itinéraire fléché, seules quelques balises comme autant de haltes sur le chemin du beau, du bon et du vrai.
Un pas ici qui dessine une trace et voilà que là-bas résonne en écho une autre voix.
Tout parle et se répond selon d’invisibles accords tissant la trame d’un dessein jubilatoire.
Chaque pièce est partie d’un puzzle dont les arcanes de la création, du développement et des combinaisons échappent en grande partie à l’entendement de l’auteur.
Comme si, en surplomb de l’intention première, agissait en chœur une inspiration bienveillante ouvrant à d'autres chemins.
L’ensemble obéit à une sorte de musicalité, tantôt baroque, tantôt lyrique qui rythme la déambulation.
Pour arpenter ce territoire, aucun d’instrument n’est requis si ce n’est le goût de la curiosité, de la découverte et de l’innocence.