Considérations intempestives.

Publié par konrad sur 25 Avril 2011, 10:50am

Catégories : #Ma prose en 2011

Rien n'est occulté, rien n'est ésotérique.

Tout est question de regard.

Le monde est tel un oignon, chaque pelure est un voile d'ignorance qui décille notre conscience jusqu'au moment où les larmes insupportables détournent notre regard.

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Nous sommes habiles à travestir la réalité.

C'est que la vérité toute nue nous fait honte.

Alors nous la maquillons d'oripeaux qui nous ressemblent.

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Le relativisme considère toute chose sur un même plan.

Tout se vaut, toute vérité est égale à une autre, rien n'a d'importance.

Cela engendre le déni, puisque tout devient égal, plus rien n'a de valeur.

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Ce qui dérange notre conscience est nié par un artifice.

Relégué dans un espace où notre responsabilité est sauvegardée.

Ainsi notre bonne conscience peut continuer à nous rassurer.

Printemps.

Alea jacta est.

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konrad

26/04/2011 16:53

Tout à fait. Peut-être est-ce cela la "bonne conscience" ?

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sophia

26/04/2011 06:40

quand la responsabilité de l'homme échappe volontairement à sa conscience par déni des actes et la non affirmation du "ce que je fais est il...." sous le couvert d'une autorité supérieure donneuse d'ordre, la non culpabilité et son dédouanement force la nature humaine, l'humain à des actions pas toujours louables.Des expériences sous le couvert d'un jeux on démontré cet état de fait. A bientôt. Amitiés, Sophia

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koura koura

25/04/2011 14:03

je partage cette intimité est l'essentiel, la vie même; et c'est ce qui se fait entendre le plus souvent dans vos textes A bientôt

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konrad

25/04/2011 13:50

Bonjour Koura Koura, C'est cette intimité, cette correspondance entre le visible et l'invisible qui tisse le Réel, que je tente de restituer. Bravo et merci. Konrad.

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koura koura

25/04/2011 13:36

j'ai voyagé intérieurement en vous lisant, merci... ces "expériences-pensées" m'ont reconduit vers Merleau Ponty que je ne résiste pas à citer: " Restons dans le visible au sens étroit et prosaïque: le peintre, lorsqu'il peint,pratique une théorie magique de la vision..... C'est la montagne elle-même qui, de là-bas, se fait voir du peintre... De même que le rôle du poète consiste à écrire sous la dictée de ce qui se pense en lui, le rôle du peintre est de cerner et de projeter ce qui se voit en lui... C'est la question de celui qui ne sait pas à une vision qui sait tout, que nous ne faisons pas et qui se fait en nous" A bientôt pour vous lire

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