Déambulations, soliloques, billevesées et autres histoires à dormir debout.
Un homme, dont la richesse avait envahi le cœur et qui se sentait malheureux, s’en vint trouver un rabbi, dans l’espoir de retrouver la joie. Le rabbi lui dit : - « Regarde par cette fenêtre et dis-moi ce que tu vois ». - « Je vois des hommes dans la...
La tranquillité est pour les morts. D’ici là, vivants, nous devons encore traiter ce qui nous agite. Afin de retrouver l’innocence de l’âme. Accomplir le tour de tous les plaisirs et de toutes les souffrances afin d’en éprouver la limite. Cautériser tous...
- Proclus mon ami ! Nous voici de nouveau réunis au mont Zagros qui borde l’Achéron, comme autrefois. - Salut Métroclès ! Je suis content de te retrouver. De quoi vas-tu m’entretenir aujourd’hui, je vois que tu as la mine pensive. Mais avant toute chose,...
Les gens imbus de " spiritualité " sont chiants. Ils se satisfont bien souvent d’une marchandise insipide et avariée qu’ils veulent à tout prix refourguer, comme si ce brouet devait être la délectation de chacun. Le tout avec le sourire niaiseux qu’arborent...
Chapitre 65 : Exactitude. 2 – Exactitude, conscience et force pour construire sa numération. Les sœurs et les frères qui veillent sur votre écartement énergétique – et donc l’essai de retour qui est fait pour votre figure – ne demandent pas beaucoup de...
En vérité, une feuille blanche Nous déclare par le vide Qu’il n’est rien de si beau Que ce qui n’existe pas. Sur le miroir magique de sa blanche étendue, L’âme voit devant elle le lieu des miracles Que l’on ferait naître avec des signes et des lignes....
C’est l’absolue liberté de Dieu d’apparaitre où il veut, quand il veut, comme il veut, à qui il veut. Ce mystère est l’essence de mon désir.
Certains disent que l’ego est l’ennemi à vaincre. D’autres, que le mental doit être réduit au silence. D’autres encore que c’est le désir la cause de toute souffrance. Moi je veux tout prendre, sans rien exclure ! Et de toutes ces choses les assembler...
Nous étions assis en cercle, méditant dans un silence parfait. Concentrés, fermement établis dans cet état, rien ne se passait. Immobiles, le corps absorbé dans la contemplation, il n’y avait plus rien. Le temps, l’espace, semblaient abolis, déplacés...